Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/109

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trop souvent qu’elle reportait vers cet unique objet de son amour, l’intérêt que j’essayais en vain de fixer sur moi.

Depuis son mariage, M. de M** l’avait accablée de bons procédés ; mais elle l’aimait, et elle vit s’écouler dans les larmes les plus belles années d’une existence qui aurait suffi au bonheur d’une femme ordinaire. Enfin, ne pouvant supporter plus long temps le spectacle d’une froideur qui détruisait sa vie, elle avait quitté M. de M** au moment où les affaires le rappelaient en France, et elle était venue s’établir en Italie avec sa fille, à laquelle se rattachaient ses dernières espérances.

» L’éducation de cette jeune personne avait été la principale occupation