Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/116

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inspirer que de l’inquiétude, et j’étais loin de m’imaginer que je pusse satisfaire l’ambition de Mme de M** pour une fille qu’elle idolâtrait ! Je savais que nos opinions politiques étaient les mêmes, mais ce rapport ne me paraissait pas un avantage suffisant pour déterminer son choix, et je pensais qu’elle jetterait les yeux sur quelque grand seigneur étranger qui, sans l’obliger à flatter un gouvernement qu’elle abhorrait, assurerait du moins à sa fille une position brillante hors de notre pays.

» Ces réflexions me jetèrent dans la perplexité ; j’allai jusqu’à penser qu’il était de mon devoir de m’éloigner, en me promettant de revenir, auprès de Mme de M**, jouir avec elle du bonheur de sa fille,