Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/117

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quand le sort de cette belle personne serait fixé.

» J’hésitais, depuis quelque temps, à faire ce sacrifice, bien plus difficile que je ne l’avais supposé, lorsque je reçus du comte de T** une lettre qui fit cesser toutes mes irrésolutions. Ce fut un trait de lumière, et, en un moment, ma position me parut changée.

» Voici la copie de cette lettre :

« Malgré votre silence, mon jeune ami, il me semble que notre ancienne amitié m’autorise à vous parler du sentiment qui doit faire votre destinée.

» Ce que je souhaitais pour vous depuis bien longtemps est enfin arrivé : un penchant réel et durable va dissiper