Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/209

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sais n’était que la conséquence inévitable d’un sentiment qui m’aurait fait donner mille fois ma vie pour elle ! Que je lui trouvais de charmes ! Combien elle me paraissait supérieure à tout ce qui nous entourait !

» Mais quand j’avais cédé à ces mouvements passionnés, et que je venais à penser qu’il fallait lui déchirer le cœur, me déshonorer à ses yeux, comme aux yeux du monde, ou devenir son fils, le délire s’emparait de moi avec une nouvelle violence, et je n’étais plus le maître des mouvements de fureur qui m’agitaient.

» Mme de C**, cette officieuse amie dont je vous ai cité la lettre, ne manqua pas de m’accabler de questions sur le