Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/210

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jour de mon mariage, sur nos projets après la noce, sur les fêtes qu’allait donner ma belle-mère ; et, après m’avoir arraché quelques mots incohérents, elle me quittait pour aller publier mes réponses dans toute la salle. La torture m’aurait paru un soulagement aux maux que je souffrais.

» Cette nuit s’écoula cependant ; et je me retirai avant que Mme de M** fût restée seule.

» Je sortis de chez moi au point du jour, pour échapper aux messages du matin, et je parcourus la ville comme un insensé. Une voix me disait que je trouverais un remède à mes maux dans la religion ; mais comment y recourir ? Qui consulter ? À qui révéler, à qui expli-