Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/32

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esclaves tyrans épouvantait le monde. On tremblait en voyant commencer leur règne, on tremblait en le voyant finir. Ne remontant jamais aux principes par lesquels on pouvait combattre leurs erreurs, ma tante ne voulait pas voir que leurs actions étaient un résultat nécessaire de leurs idées. Elle reculait devant les effets, après avoir admis les causes.

» Je reconnus de bonne heure cette inconséquence, et, tout en partageant les sentiments de ma tante, je m’efforçais de n’adopter aucune de ses opinions.

» Dès lors je me vis condamné à une lutte secrète, et la personne contre l’esprit de laquelle je me défendais sourdement de toutes les forces du mien, ne se