Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/99

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plus difficiles deviennent pour elle des moyens de manifester les dons sublimes qu’elle a reçus du Ciel. »

« N’êtes-vous pas bien imprudent, reprit Mme de M** après que j’eus achevé cette lecture, de vous livrer à des rêveries que la réalité ne peut jamais atteindre ? et ne craignez-vous pas que votre imagination dont les fantômes vous maîtrisent, ne vous condamne pour toujours à poursuivre une chimère ? Quel sort, pour un homme tel que vous !

» — J’ai longtemps redouté ce malheur, lui répondis-je, en la regardant ; mais je ne le crains plus. »

» En cet instant, Mlle de M** entra