Page:Custine - La Russie en 1839 troisieme edition vol 2, Amyot, 1846.djvu/40

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faire les honneurs des établissements publics, et il y a dans l’année peu de jours favorables pour les bien voir. L’été, on replâtre les édifices dégradés par le froid ; l’hiver, on va dans le monde, on danse quand on ne gèle pas. Vous croirez que j’exagère, si je vous dis qu’on ne voit guère mieux la Russie à Pétersbourg qu’en France. Dégagez cette observation de sa forme paradoxale, vous aurez la vérité pure. Il est certain qu’il ne suffit pas de venir dans ce pays pour le connaître. Sans protection, vous n’auriez l’idée de rien, et souvent la protection vous tyrannise et vous expose à vous former des notions fausses[1].


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  1. C’est ce qu’on veut.