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Immédiatement après la nouvelle organisation de l'Institut, la première classe des sciences, par une délibération unanime, ordonna qu'il serait fait un éloge public des membres de l'Académie des sciences morts pendant cette époque funeste où tout mérite personnel, toute prééminence indépendante étaient odieux à l'autorité, et où l'on ne permettait de louer que les oppresseurs de la patrie et leurs plus méprisables satellites.
Au moment où nous avons songé à remplir cette honorable fonction, une foule d'hommes de mérite se sont
- ↑ Ces deux éloges, envoyés d'Italie par l'auteur, furent lus en son absence.