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Page:Cuzent - Îles de la Société, Tahiti, 1860.djvu/13

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Rappelé en France, nous n’avons pu l’emplir complètement le cadre que nous nous étions tracé. Il reste ainsi de nombreux sujets d’étude que ceux de nos collègues, nos successeurs, qui voudront bien suivre la voie que nous leur avons ouverte.

Les végétaux qui ont fait la base de nos observations ont été désignés par leurs noms indigènes, il sera donc facile de les retrouver par l’intermédiaire des naturels.

Quant aux sujets qui se trouvaient en dehors de notre spécialité, nous nous sommes entouré des renseignements les moins suspects et nous ne les avons admis qu’après les avoir sévèrement contrôlés[1].

  1. Les personnes qui voudraient avoir d’excellentes notions sur la population de Tahiti, ses coutumes ses mœurs, son gouvernement, etc., etc., consulteront avec fruit l’ouvrage de M Moerenhoit (Voyage aux îles du grand Océan) et un remarquable travail de M. le lieutenant de vaisseau De Bovis. Ce travail intitulé : De la Société Tahitienne à l’arrivée des Européens, a été publié dans la Revue Coloniale, n° de septembre et octobre 1855.