Page:Cyrano de Bergerac - Œuvres, 1676, volume 2.djvu/8

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E P I s T R E.

Ouvrages , ^ui me font henrcufiment tomjpfz. entre les mains , lors qnune aitffi longue ^u’im TiHtile vercjuifuion m en avoir oflé rejperance. Il esi vray . M O N S 1 BIJ R .cjue je dois avant toutes chofes me mettre en eflat de ’VOUS les refiitHer ; ^ fuis cjue cet inimitable Ecrivain ne vous a pas moins Uifféle/nc^ ccjfeur des fruits de fon étude ^ cjue l’héritier des biens cjuil avoit reCiUS de la fortune , je ne Puis en faveur du Public dijjwfer d’un Tféfor c]ui vous appartient a fi ji^fte titre , fans vofire confentement, cjue f attends cependant avec toute la confance imaginable. Oky MONSIEUR, fofe croire cjue vous ne ponvel^me dénier cet aveu vous avez, trop de gratitude pour ne me pas accorder cette gra» ce ’, vous eftes trop libéral , pour ne pas don~ neratoute l* Europe ce futile demande avec tant d’emprejfement ; cfr vous aimez, trop la aloirc de Monfîenr voflre Et ère y pour la re^ ferrer dans les bornes de vofire Cabinet, Comme je ffoy , MO N S I E^ R , cjue vous n’efles pas de ces Riches avares , ejuipof fe dent de grands biens fans les vouloir parta^ qer avec les antres j que vous nefiimez, pa4 les chofes pa-’ce qu elles font rares j mais par~ ce qn elles font utiles ; & qtie vous connoiJfeT^ tr. p bien qu’il ny a point de difcrerce entre les vitrrcs les vins trccieufes & les plus or^