Page:Cyrano de Bergerac - Œuvres, 1676, volume 2.djvu/9

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EPISTRE. dlnaires , lors qu’or ? les enfer ?r2e e(ra !ûr ?9e ?7f} f aurais tort de foitppnner que vous voithtf. fiez, retenir pour vous feul ce qui peut fervir à tant de monde. Si le Soleil efioit incejfam’* mmt couvert de ces fombres nuages y qui nous dérobent quelquefois fa lumière » nous ne be^ nirions pas fi fonvent r Autheur delà Nature que nous montre tous les jours ce bel yiflre y que nous apcllons la vivante Irna* ge de la Divinité-^ & fi’ '^9^^ refufïez an Public cette charmante Pieccy dont l^efperan^ ce le flate fi doucement, vous vous priverieT vous-mefm : des remercimens (^ des acclama^ lions quil vous prépare de tous coflezi : Mais,, M O N SI EVR. ilfembleroit a m’en, tendre parler y quil fut befoin de folliciter voftre gcnerofiîé y é* de vous aîleeuer desrai^ p>ns pour vous faire condeCcendrs à- faire pare à riJnivers d’une chofe qui fait toute fon impatience • VouSy dis. je y que j’ay veu d*a^ bord refolu de luy faire un preftnt du Livra que je vous prefente y & que je vois encore y vouloir mettre voftre No ?n a la tefte pour luy fervir de rempart contre les traits de Ten^ vie çfr de la médifknce , qui ont quelquefois fi cruellement perfecuté fon j^utheur, C’efi maintenant , MO N S I E U R y qu’hâves unfipuiffantfecours il ira défier hardiment ISS Monfires , en quelque lieu qu’ils fe reti* A iij Vil ^J 1 ^ ; ^ ='>