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Page:Cyrille de Jérusalem, Œuvres complètes, trad. A. Faivre, 1844 tome 2.djvu/61

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Les Églises orientales, les Églises grecque et latine ont rendu un culte public à un Saint si favorisé de Dieu. Les Églises de Syrie et de Mésopotamie marquent sa fête le samedi de la semaine de Pâques. Dans l’Église grecque elle est indiquée au 23 mars ; dans l’Église latine, au 25 du même mois, suivant l’ancienne tradition qui tenait que Jésus-Christ était mort le même jour. (Voyez Baillet, Vie des Saints, 25 mars.) D’autres ont célébré sa fête le 3 avril ou 5 mai. On lui a érigé des chapelles en certains endroits sous, le vocable. de S. Dimas ou Dysmas.
La croix du bon larron et celle de son compagnon furent trouvées avec celle du Sauveur par Ste Hélène. Celle du bon larron fut envoyée à Constantinople et enterrée dans la place Constantinienne, et de là transportée à Nicosie en Chypre. (Extrait du Dictionnaire de la Bible par D. Calmet, où Larron.)
(Note du Traducteur.)
(U). pag. 43. – Ils adorent ceux que la foudre a frappés.
C’est un coup de foudre qui valut à Esculape les honneurs de l’apothéose, ainsi qu’à Zoroastre, persan célèbre par la magie, qui, ayant été tué de la foudre, fut à l’instant placé au ciel sous le nom de Zooaster, astre vivant. (Voy. les Récognit. de S. Clément, lib. 1v, 28.)
Artémidore, en parlant des honneurs qu’on rendait aux fulminés, dit : Ils sont vêtus de blanc, comme des favoris de Jupiter. Tout homme frappé de la foudre est réputée honorable. C’est pourquoi on l’adore comme un Dieu. (Liv. 2, cap. 8, de Fulminatis.)
Quintus Fabius, surnommé Eburno, à cause de la blancheur de sa peau, fut encore décoré du titre de puilus Jovis, le poulet de Jupiter, parce qu’il avait été frappé de la foudre aux fesses. Festus, de qui nous Lenons ce fait, dit que les anciens donnaient le nom de poulet aux enfants chéris. (Vid. Origines Ling. Lat. pag. 386.)
(Note du Trad.)
(X). pag. 44. – La maison de Caïphe, ou plutôt ses ruines.
Ce n’était pas alors seulement la maison de Caïphe qui était ruinée : le Prétoire et toute la montagne de Sion ne présentaient que des décombres. (Voy. Catéch. xvi, 18. Eusèbe, Demonstr. Evangel. lib. vis.) Quant à la maison de Caïphe, voici ce qu’en dit l’Itinéraire de Jerusalem (Itinerarium à Burdegala Jerosolymam usque. Cel ouvrage, que nous devons à Pierre Pithou, date du commencement du IVe siècle, et a été imprimé avec les itinéraires d’Antonin à Cologne, MDC, in-8.) : «