Page:D'Arconville - Mélanges de littérature, de morale et de physique.djvu/173

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dans mon cœur la place de ma Fille. Si vos succès me flattent ; vos périls m'alarment encore davantage : votre jeunesse, vos graces, votre beauté, tout conspire à augmenter mes craintes. Née avec le plus heureux naturel, vous n'en êtes que plus près du danger ; je frémis de vous voir exposée aux mauvais exemples, et surtout dangereuses, qui non contentes de s'être perdues elles-mêmes, voudroient encore perdre les autres, et croient diminuer leur honte, en étendant l'empire du vice. C'est pour vous préserver de la contagion, et surtout de la séduction, ma chère Enfant, que j'ai