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CHAPITRE X

La raison du plus fort est toujours la meilleure. — Une lettre du colonel Commercon. — Question de vivres. — Déclaration de Bourbaki.— Un agent secret. — Vae Victis. — Entre maréchaux. — Base de l’accusation. — Montebello. — La légende. — Justice humaine. — Le libérateur du territoire. — Un admirable soldat. — Orléanistes. — Un général in partibus. — Ce que pensait le général Schramm. — Une lettre du général du Barail. — Sacrifice volontaire. — Le président du Conseil de guerre. — A l’unanimité ! — Une frime. — Le peuple souverain.



Au cours du procès du maréchal Bazaine, l’accusation n’a rien épargné pour déconsidérer et déshonorer sa victime.

Après la trahison, c’était l’incapacité : incapacité comme général en chef ; incapacité comme négociateur !

L’accusation s’est grandement indignée que les conditions de la capitulation n’aient pas été meilleures ; tout autre que le maréchal Bazaine eût obtenu mieux ! S’il n’y a pas eu incapacité de sa part, il y a eu alors insouciance du sort de l’armée qui lui avait été confiée ;