« 2° N’avez-vous pas contribué, en 1870, à sa nomination de commandant en chef ?
« Ma déposition devant l’Assemblée Nationale l’indique : j’ajouterai que l’opposition, en le désignant au choix de la Régence comme général en chef, n’obéissait qu’à un pur sentiment de patriotisme ; car elle ne songeait qu’au talent militaire, bien éprouvé, du maréchal, tout en imposant silence à ses griefs personnels contre sa personne.
« En effet, quelque temps avant l’affaire Noir, le maréchal, qui commandait alors la Garde impériale, m’avait prié de venir le voir à l’École Militaire. Je m’y rendis ; là, le maréchal me tint ce propos : « Veuillez dire à messieurs vos collègues de l’opposition que s’ils sont tentés d’être factieux, je serai impitoyable.
« — Monsieur le maréchal, répondis-je, puisque c’est au député que vous parlez, ma réponse est simple. Nous n’avons pas à écouter un pareil langage. » Et je me retirai.
« Je n’ai plus revu le maréchal que dans sa prison de Versailles.
« 3° N’avez-vous pas été un des premiers, lorsque l’opinion de la masse s’est déclarée, contre, lui, à engager le maréchal à demander des juges ?
« Lorsque j’étais préfet à Toulouse, durant la Commune,