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Page:D'Hérisson - La Légende de Metz, 1888.djvu/49

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Sismondi, de Château-Maurice, etc.) et sans que je veuille garantir l’emploi de toutes ses heures, tant y a t-il que la police n’eut quoi que ce soit à savoir.

« La duchesse, pour sa part, fut parfaite. Elle se trouva là au moment d’un grand bazar ouvert pour secourir une déplorable infortune (l’inondation du Rhin). Non seulement elle fit des emplettes considérables par pure bienfaisance, mais elle fit beaucoup d’ouvrage de sa propre main pour augmenter les objets de vente. Aussi, lorsqu’elle quitta une ville défiante et sévère, où elle avait été accueillie avec prévention, on peut dire qu’elle emporta des regrets et des éloges universels.

C’est une des choses que je tenais le plus à consigner ici. De ces occasions nouvelles de voir Louis-Napoléon il est résulté chez tous ceux qui ont été dans ce cas, mais chez moi en particulier, l’impossibilité de le prendre au sérieux comme un prétendant et un danger. Je me permettrai même de répéter ici textuellement les paroles dont je me suis servi dans les discussions solennelles auxquelles il donna lieu, lorsque en 1838 la Suisse crut devoir défendre à son occasion un principe (mal compris peut-être) de droit international, et protester contre des formes qui s’éloignaient de celles auxquelles la France l’avait accoutumée.

« Ce jeune homme rappelle exactement la fable des bâtons flottants sur l’onde : de loin c’est quelque chose,

« dit La Fontaine, et de près ce n’est rien. Agent involontaire de sa destinée, il est rongé par la fatalité de