Page:D'Hervey de Saint-Denys - Les Rêves et les moyens de les diriger, 1867.djvu/376

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{{ChapitreNav | Léon d’Hervey de Saint-Denys | Les Rêves et les moyens de les diriger | TROISIÈME PARTIE
VII
Observations sur la marche et le tissu des rêves, en général, sur plusieurs moyens de rêver à ce que l’on désire, et sur celui d’écarter les images fâcheuses dont on est parfois obsédé.
Difficulté de saisir le lien de l’association des idées dans un très grand nombre de rêves. — Premières distinctions à établir, — Transitions qui s’opèrent en rêve, au moyen des associations d’idées procédant de l’ordre suivant lequel les souvenirs se sont classés chronologiquement dans la mémoire. — Comment on peut provoquer certains rêves et rêver, par suite, à ce que l’on veut. — Idées premières et idées secondaires. — Explication d’un rêve représenté au frontispice. — D’un phénomène que j’appellerai rétrospection et de sa fréquente manifestation dans les rêves supersensuels. — Autres exemples de rêves provoqués ou conduits par divers moyens faciles à mettre en pratique. — Comment l’esprit peut être ramené à une idée par l’intermédiaire d’une sensation qu’il n’apprécie même pas. — Transitions qui s’opèrent, en rêve, au moyen des abstractions que fait l’esprit. — Abstractions de qualités de l’ordre sensible. — Transformations graduées que l’imagination a le pouvoir d’opérer. — Qu’il n’est point nécessaire que la trame d’un rêve soit logiquement suivie pour qu’elle soit réellement ininterrompue, et dans quelles circonstances l’esprit n’éprouve aucun étonnement des songes les Plus bizarres et les plus monstrueux. — Abstractions de l’ordre purement abstrait. — Comment l’esprit passe quelquefois