Aller au contenu

Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/137

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
131
DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

aller voir ta mère le dimanche, et je te prêterai un cheval pour cela. »

Le petit garçon saisit la main de la marquise, et la couvrit de baisers reconnaissants.

« Ah ! merci, merci ! madame, vous êtes bien toujours bonne comme vous l’étiez. Ma mère priera encore plus pour vous, et moi, je vous obéirai comme à elle ! »

Ce fut, en effet, donnant la main à la marquise de Méligny, que Louis fut présenté à François Lourdet et à sa femme.

Il était bien petit pour qu’on lui confiât des bœufs. Pour le moment, on lui remit la garde des moutons, et il entra en fonctions le lendemain.