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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/136

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

« Oh ! s’écria-t-il, comme elle est bonne !

— Tu vois bien, Louis, écoute ce que je vais te dire ; ne répète jamais que Louise Rigault n’est pas ta maman ; elle l’est, elle le croit, crois-le aussi.

— Oui, madame.

— Et puis, sois tranquille, on aura soin de toi ici ; cette ferme est à moi ; j’aimais ta mère, je t’aimerai à cause d’elle. Tu as donc oublié Mme Béatrice ?

— Non, oh ! non ! nous parlions de vous bien souvent, et Jacques voulait toujours vous voir ; la belle dame, comme il disait. Mais vous n’êtes pas une fermière, vous ?

— Non ; j’ai loué ma ferme à François Lourdet, qui sera ton maître ; je te recommanderai à lui, et, si tu es bien sage, j’obtiendrai qu’on te laisse