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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/217

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XXIII

L’hôtel de la marquise.


Louis sortit rapidement par la rue Saint-Honoré et demanda le chemin de la rue Saint-Dominique. Il était si transi, si souffrant, qu’il comprit à peine ce qu’on lui dit : cependant, il entendit qu’il fallait passer l’eau.

Il traversa un pont, erra longtemps dans les diverses rues avoisinant la rue Saint-Dominique, cherchant l’écriteau qui devait le diriger vers la demeure de sa bienfaitrice. Après de longues recherches, il la trouva enfin ; il regarda les numéros et traversa la rue.

La neige l’aveuglait ; les oreilles du pauvre enfant bourdonnèrent tout à coup ; sa vue se troubla au moment où il atteignait ce bienheureux vingt-neuf ; il n’eut pas la force de soulever le marteau de la porte et tomba lourdement sur le pavé de la rue ; Moricaud, las comme lui, s’é-