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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/59

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VI

Le marquis de Méligny.


Quelques semaines avant le jour que Rigault avait choisi pour demander à Louise de l’épouser, voici ce qui s’était passé chez la princesse de Rentzo.

La marraine de Béatrice donnait un bal magnifique et comptait sur sa jolie filleule pour en être la reine.

Cependant Mlle de Morancé ne paraissait pas. Enfin, vers une heure, on annonça la duchesse, qui entra accompagnée de Béatrice ; celle-ci paraissait si bouleversée que la princesse alla vers elle avec une tendre inquiétude.

« Qu’y a-t-il, chère enfant ? que vous est-il arrivé ? demanda-t-elle.

— Oh ! à moi, rien, ma marraine, merci, répliqua Béatrice en s’efforçant de sourire ; mais je viens de voir un spectacle affreux.