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Page:Décrets des sens sanctionnés par la volupté, 1793.djvu/106

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ses revenus. Cependant cette croyance serait en défaut ; non, ce n’est pas au chevet d’un agonisant que le charlatan national tourne ses pas, c’est au contraire près du lit d’une bonne vivante gaillarde, s’il en fut, débauchée par goût, lubrique par tempérament, dissolue par principes, et qui ranimerait les forces d’un septuagénaire en mettant en usage les ressources du putanisme, qui dans tous les tems furent de sa compétence. Y pensez-vous, me dira-t-on ? quoi, M. le docteur G..... irait au bordel ? Eh ! pourquoi non, tout comme un autre ? Mais j’observe aux moralistes partisans de cet empiryque, que mon anecdote pourrait formaliser, que ce ratichon médecinal ne compromet point sa gravité, ni sa perruque adonisée et poudrée à blanc dans un des repaires de la débauche, à la porte duquel se trouve ordinairement un satellite féminin, la gorge nue, qui aborde le premier passant d’un air luxurieux et hardi, et lui dit effrontément : mon chou, veux-tu monter chez moi, je te promets, foi d’honnête putain, de te donner bien du plaisir ; viens mon cœur, viens mon bijou, tu seras content ; j’ai un gros cul, de gros tettons, une motte