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Page:Décrets des sens sanctionnés par la volupté, 1793.djvu/11

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nation. Brocardés, chansonnés par les feuillistes ; ces dignes représentans, tour-à-tour loués et blâmés, n’ont encore entendu raisonner que sur leurs opérations aristocratiques ou démocratiques, et les mystères qu’ils ont consommés avec vous, ont été ensevelis dans la nuit du silence ; ce sont ces mystères que j’entreprends de dévoiler ; que Gorsas, Clément, Audouin et Marat s’exercent à démontrer leurs erreurs et leurs inepties, moi je ne veux m’occuper que de leurs fredaines lubriques. Foutre, voilà ma morale et ma politique ; palper les fesses de ma divinité, voilà l’unique occupation à laquelle je veux me livrer ; dévorer de baisers lascifs et brûlans les charmes secrets de ma déitée ; mourir entre ses bras de l’ivresse du plaisir ; sentir ranimer en moi l’ardeur de mon membre viril, par six coups de cul vigoureux ; le plonger avec fureur dans le canal de la volupté ; le retirer pour l’y enfoncer de nouveau ; l’innonder d’un torrent de foutre ; le faire bouillonner dans cette source féconde où mes desirs se concentrent ; voilà mes délices. Osez me blâmer, froids et glacés raisonneurs, traités d’infâmes obscénités mes peintures chaudes et passion-

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