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Page:Décrets des sens sanctionnés par la volupté, 1793.djvu/42

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commençâmmes à sabler quelques verres d’un excellent vin, puis me passant les bras autour du col, elle me dit : ah ! de grace, cher ami, débarrasse-toi de ces incommodes vêtemens ; regarde-moi, ne suis-je pas nue, ne pourrais-je admirer la justesse de tes proportions avec autant de facilité que je t’en donne pour examiner les miennes ? Je ne me le fis pas dire deux fois : en un clin d’œil je fus déshabillé, et en un saut, zeste, je fus dans son lit. Ah ! mon ami, quelle jouissance inexprimable ! Quel raffinement de volupté. Je voulus aller sur le champ au fait ; mais cette fouteuse experte m’arrêta, en me disant, mon tendre ami, n’épuisons pas d’abord toutes les ressources de la volupté, avant de parvenir à son comble ; que les plus charmans préludes nous conduisent par dégrés à cette situation délicieuse ; le prestige de la jouissance est si-tôt évanoui. Rassasie-toi de la vue de mes charmes : alors d’un mouvement de jambes, et de cuisses, la belle écarta les draps qui voilaient ses beautés, et je vis à découvert ; grands dieux ! Comment pouvoir bien exprimer ce que je vis, une gorge ferme et élastique, ventre poli et fait au tour,