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Page:Décrets des sens sanctionnés par la volupté, 1793.djvu/54

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con reçurent tour-à-tour ses hommages ; mais quand il fallut en venir au fait, la dame impatiente proposa à son tendre ami, de se mettre nud, ainsi qu’elle, et de s’en donner l’un et l’autre à cœur joie.

Une prière aussi charmante devint un ordre pour un amant qui bande fort ; aussi mon député ne se le fit-il pas redire. En un moment le voilà dans le même négligé que sa belle, et tout aussi dénué de vêtemens que l’était notre premier père dans le paradis terrestre, ce qui pouvait seul en différencier le lieu, étaient les draperies, les ameublemens ; mais n’ayant des yeux que pour les plaisirs qu’ils allaient célébrer, le reste leur importait peu.

Comment le ferons-nous, mon cher, dit la P..... au député D..... ? tous mes appas sont à ta discrétion, tu peux en faire usage ; mais de telle manière que tu t’y prenne, ce ne sera toujours que foutre un con. Ne pourrions-nous inventer quelqu’une de ces postures attrayantes qui augmentent les plaisirs. D.... avait son Arétin gravé dans la cervelle ; aussi, sans beaucoup réfléchir à l’agréable proposition de la luxurieuse P....., il la fit poser sur les coudes et