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Page:Décrets des sens sanctionnés par la volupté, 1793.djvu/63

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mise tout en feu, et dans ce triste moment je n’ai que mon doigt pour calmer l’ardeur dont je suis dévorée : n’importe, il faut m’en servir, toute désagréable que soit cette ressource.

Garde-t’en bien, ma douce amie, dit de la C...... en entrant, ce serait un outrage que tu ferais au membre sacrificateur de tes plaisirs ; je te défends ce badinage, à moins que ce ne soit au moment où mon vit ne puisse plus t’être d’aucune utilité ; mais que dis-je, cela se pourrait-il ? Non, non ; s’il est possible qu’auprès de toute autre il perde de sa grosseur, de sa vigueur et de sa fermeté, auprès de toi toujours bandant il ne terminera sa carrière, que pour en recommencer une autre ; ton con si joli, si charmant, peut opérer tous les miracles. J’ai tout entendu de ton cabinet ; mon vit frémissait de rage, et écumait de fureur de n’être pas en ce moment à la place de ton froid époux. Etait-il digne, grands Dieux, de posséder tant de beautés.

Au même instant le voluptueux de la ..... renversant tous les meubles qui s’opposaient à son passage, il s’élança dans les bras de

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