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Page:Décrets des sens sanctionnés par la volupté, 1793.djvu/83

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Ce rustre frais et gaillard, ne voyait point passer Claudinette dans le village, qu’aussitôt son vit ne se redressât. Ce symptôme est tout aussi compréhensible pour un paysan que pour un citadin. Alors échauffé dans son harnois, l’égrillard villageois se disait à part lui, morgué, qu’elle est gentrouillette ; qu’elle a la jambe fine ; avec quel plaisir je baiserais ces jolies pommes de rainette qu’elle a sur l’estomach ; quel cul une fille comme-ça doit vous avoir ; quelles hanches. Il faut observer que Claudine portait le plus ordinairement un juste étroit, et parfaitement serré, une cotte très-courte de flanelle, de manière qu’il était impossible qu’elle se baissât pour travailler aux champs, sans exposer aux yeux des curieux qui se trouvaient derrière elle, des cuisses blanches et éblouissantes, indices parfaits des trésors qui se trouvaient au-dessus.

Je laisse à penser si Claudinet qui n’avait que la plus imparfaite idée d’un con, et qui avait encore son pucelage, bandait en voyant seulement la jarretière de Claudinette ; la paysanne qui n’y entendait pas malice, ne prenait aucun soin de voiler ses robustes appas, l’innocence des premiers tems règnait