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Page:Décrets des sens sanctionnés par la volupté, 1793.djvu/84

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encore en elle, et cependant elle était de complexion amoureuse ; il y avait des momens où la chaleur interne de son conin était embrâsé, lui faisait desirer de s’approximer avec Claudinet, qu’elle préférait à tout autre garçon du village ; mais elle craignait l’infanterie ; ce n’était pas la fouterie qui lui faisait peur ; mais les enfans ; qu’auraient dit les pères et mères, les envieuses, et par-dessus tout monsieur le curé, qui, quoique fabriquant en secret de petits populos à une jeune et charmante nièce qu’il avait, n’aurait pas manqué de condamner Claudinette, et le fruit de ses embrassemens voluptueux au feu éternel, à la suite d’un prône bêtement rustique ; mais capable d’effrayer maints esprits villageois.

Claudinette se tenait donc sur la réserve ; mais elle desirait ; son sang enflammé la faisait soupirer pour le fruit défendu, et fille qui desire ardemment et qui soupire, ne tarde pas à en découdre ; c’est directement ce qui arriva à nos jeunes et empressés campagnards.

Claudinet ne rencontrait pas de fois Claudine qu’il ne lui appliquât sur la bouche le plus vigoureux des baisers. Claudine se