Page:Démosthène - Œuvres complètes, Auger, 1820, tome 3.djvu/40

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NOTES


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LA HARANGUE SUR IE TRAITE D’ALEXANDRE.


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[i] L’orateur prétend, dans ce discours, que l’occasion est telle pour les Athéniens, qu’en prenant le parti de la justice, ils travailleront pour leur intérêt.

[2] Pisistrate, descendant de Codrus, dernier roi d’Athènes, se rétablit dans la souveraineté de ses ancêtres. 11 laissa deux fils, Hipparque et Hippias, qui lui succédèrent, mais qui furent dépouillés de la puissance qu’il leur avait transmise.

[3] Antisse et Erèse, deux villes de Lesbos, une des îles de la Grèce.

[4] Pour entendre tout cet endroit, il faut supposer qu’il y avait des exilés dans plusieurs villes de Macédoine, et que les Macédoniens, loin de réprimer les entreprises des exilés, se joignirent à eux pour les faire rentrer de force dans les villes dont ils avaient été bannis.

(5) Quelques commentateurs entendent par le mot de παιδοτρίβην, un maître d’écriture.

[6] Ici le raisonnement de l’orateur est difficile à saisir. J’ai ajouté quelque chose au texte pour l’éclaircir. Il veut dire, je crois, que les partisans de la Macédoine n’exhortent si fort les Athéniens à observer les traités que violent les Macédoniens, que parce qu’ils craignent pour ceux-ci, si Athènes prenait les armes contre eux.




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