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ŒUVRES DE DÉMOSTHÈNE

ET D’ESCHINE.


SOMMAIRE DES HARANGUES


DE DÉMOSTHÈNE ET D ESCHINE


SUR LES


PRÉVARICATIONS DE L’AMBASSADE.


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Philippe, maître d’Olynthe, et assuré de la Thessalie, voyait ses états bornés au midi par la Phocide, et au nord par le royaume de Cersoblepte. Il trouvait, dans l’une et dans l’autre, des alliés d’Athènes, et il ne pouvait y rien entreprendre, sans y attirer des secours plus puissans que ceux qui avaient retardé la prise d’Olynthe. Il voulait pro filer de la première impression de terreur que sa victoire avait jetée dans Athènes, pour engager les Athéniens à conclure un traité où leurs alliés ne fussent pas compris. 11 dit à des députés Eubéens, qui étaient venus le prier le régler les affaires de leur île, qu’il n’était pas éloigné le faire la paix avec Athènes, à la satisfaction de tout le monde. Il était sûr que ses paroles ne manqueraient pas l’être reportées à cette république. Elles le furent en effet,

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