Page:Démosthène - Œuvres complètes, Auger, 1820, tome 5.djvu/251

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NOTES.

[24] On gravait sur des colonnes de marbre ou d’airain les traités que l’on faisait avec quelque priuce ou quelque république.

[25] Arracher. Cette expression est dure en français ; elle rendmot poui raot l’expression grecque, qui semblait dure à Escbine, et qui peut-être n’était que forte dans la circonstance où Démoslhène s’en était servi. Il faut se représenter le moment où parle l’orateur, et se mettre à sa place , pour juger de ses expressions. — Antipater , un des députés de Philippe. C’est le même Antipater qu’Alexandre laissa en Macédoine pendant son absence , avec la qualité de vice-roi.

[26] 11 y avait un Cbaridème , qui était né à Orée, ville d’Eubée, qui apprit la guerre sous Iphicrate, et mérita, par ses services, le droit de cité dans Athénée. Si c’est du même Cbaridème qu’il est ici question, sans doute qu’il se trouvait à la cour de Philippe, quand celui-ci fut assassiné par Pausanias, et qu’il instruisit Démosthéne secrètement etpromptement de la mort de ce prince.

[27] Aristodème, général Athénien. Il est parlé, dans le discours de Démosthéne , d’un autre Aristodème, qui était comédien, et qui ne commanda jamais les armées.

[28] Mnésarque, Callias, Taurosthène, Thémison, connus sur-tout par ce que dit d’eux Escbine , soit que tout ce qu’il en dit soit vrai , soit qu’il soit faux en partie.

[29] Plutarque , citoyen d’Erétrie , TUle d’Eubée , demanda ans Athéniens du secours contre Philippe qui menaçait l’Eubée, et trahit ensuite ’es Athéniens en se joignant à Philippe. — Tamynes , ville d’Eubée, près de laquelle les Athéniens , conduits par Phocion, défirent les Chalcidiens. Cotyiée , montagne voisine de cette ville.

[30] Hippodrome , place destinée à la course des chevaux.

[31] Euripe , détroit qui séparait l’Eubée du continent de la Grèce : il avait chaque jour de fréquens flux et reflux. Sénèque le tragique, et Pline le naturabste, prétendent que le flux et le reflux de l’Euripe revient sept fob en vingt-quatre heures.

[32] En grec, Diodorc <jni autrefois s’était exerce dans ies comhats de- (a ionijtie course. Personne n’ignore que la course tenait un rang considérable entre les exercices des athlètes. Il y avait différentes sortes de courses , selon la longueur de la carrière que l’on courait : les trois principales étaient celles qu’on appelait Stadium, Diaidus, et Doiichus, c’est-à-dire, /« stade ou la course simplement dite , la course redouhUe, et la longue course. La course simple ou le stade contenait cent vingt-cinq pas géométriques : la course double, deux fois autant ; mais la longue conte-


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