Page:Démosthène - Œuvres complètes, Auger, 1820, tome 5.djvu/252

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NOTES.

naît douie stades, et même plus enroro. Glaiicèlc, F.nipcdon, Dîodore, inconnus d’ailleurs.

[33] La lettre de CaUias, sans doute la lettre remise par Caillas aux députés qu’il envoyait aux Athéniens. Eschine fait prendre trois pièces au p-efBer, et n’en fait lire qu’une ; comme si cette réflexion lui fût venue dans le moment à l’esprit, que le décret de Démosthène parlait de la lettre de Callias et du traité d’alliance, et qu’ainsi la lecture du décret devait sufllre.

[34] De rendez-vous, en grec, de pleine lune, c’est-à-dire, le i5 du mois, pour lequel jour Démosthène avait annoncé un rendez-vous général à Athènes.

[35] Cirrhéens, habitans deCirrhe, ville de Phocide, dont la plaine Cirrhée empruntait son nom. AcragaUides, peuple voisin des Cirrhéens.

— Am-phictyons. Nous avons déjà parlé de l’assemblée des amphirtyons ι ils s’assemblaient deux fois l’année ; le printems * Delphes, et l’automne aux Thcrmopyles. La plupart des peuples de la Grèce avaient droit d’y envoyer deux députés ; ils y en envoyaient quelquefois jusqu’à trois ou quatre, mais qui n’avaient que deux voix. Le premier, le chef des députés, s’appelait Aîërowiiiewjon, c’cst-à-dirc, garde des registres sacrés ; les autres se nommaient jnflagores, c’est-à-dire, orateurs députés aux Thertnopyles. On traitait, dans cette assemblée, des affaires générales de la religion et de la nation. — Pythie, prêtresse d’Apollon, qui rendait les oracles à Delphes.

[36] Apollon Pylhien, ainsi nommé, parce qu’il avait tué à coups de flèches le serpent Python. — A ia sage Minerve, en grec, Minerve la prévoyante. Dans Athènes on honorait Minerve sous le nom de prévoyante-, parce qu’elle avait su prévoir le ICms où Latône serait dans son terme, et prép.irer toutes les choses nécessaires pour les couches de cette déesse. Mais, en général, les Athéniens entendaient par Minerve prévoyante, l’intelligence de l’Étre-Souverain, et cette prévoyance par laquelle il règle tous les événemens.

[37] Nous voyons, dans lu harangue de Démosthène sur la fausse ambassade, que Solon aimait beaucoup la poésie, et qu’il avait fuit un grand nombre de vers. — Let Grecs anipfiictyoniques, c’est-à-dire, les ΟΓνοΛ qui avaient droit d’envoyer des députés à l’assemblée des ampbictyons.

[38] Lee Locriens se divisaient en Locricns-Ozotes, en Locriens Ofumliens, et en Locriens— Kpicnéinides. Ces trois sortes de l/ocrions av.iient chacun leur capitale. Celle dei Locriens-Ozoles était Amphis, *c.

[39] C’cNl le Midias qui avait donné un soufllct a Démosthène en plein