Page:Démosthène - Œuvres complètes, Auger, 1820, tome 5.djvu/258

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NOTES.

[75] Pour aucune des fêtes de votre ville, en grcr, pour (es panatHinies, et potir aticune autre des fêtes où l’on distribue des couronnes. I^es panathénées étaient des fêtes qui se célébraient à Athènes en l’honneur de Minerve, avec beaucoup d’appareil, aussi bien que les Bionysiaques et les fêtes d’Eleusis, en l’honneur de Bacchus et de Cérès. C’étaient-Ià les trois grandes fêtes des Athéniens. — S’exercer à la Uttte et au. pugilat, en grec, s’exercer au pancrace. J’ai suivi, avec M. Tourreil, PluUirquc qui assure que le pancrace était un combat mêle de la lutte et du pugilat.

[76] L’état des athlètes était aussi dur et gênant que pénible et périlleux. Esclaves du public, leurs corps étaient consacrés à ses plaisirs. — Etablis juges, en grec, établis agonotlUles. On appelait agonothèles ceux qui présidaient aux jeux solennels de la Grèce, ou aux jeux particuliers de chaque ville. On leur faisait prêter serment qu’ils observeraient très-religieusement toutes les lois prescrites dans chaque sorte de combats, et qu’ils ne feraient rien ni directement ni indirectement contre l’ordre et la police établis dans les jeux. Les agonothètes, à Athènes, étaient chargés de veillera la proclamation des cou. ronnes accordées aux citoyens pour récompenser leurs services, comme on le voit dans les décrets cités par Démosthéne.

[77] Phylé, fort de l’Attique. On sait que, pendant la domination des trente tyrans, un grand nombre de citoyens, ennemis de la tyrannie et partisans de la démocratie, se retirèrent d’abord à Phylé et ensuite au Pirée, sous la conduite de Thrasybule et d’Archine, et qu’enfin ils rentrèrent triomphans dans la ville.

[78] Ce fut sous la conduite de Cimon, un de leurs grands généraux, que les Athéniens combattirent et défirent les Perses auprès du Strymon, dans la Thrace. Les Perses s’étaient emparés de plusieurs villes dans ce pays, d’où ils incommodaient beaucoup les Grecs. Cimon poursuivit sa victoire, et les en chassa. Eschinc dit les Mèdcs, et non les Perses ; mais on sait que les Mèdes avaient été réunis à l’empire des Perses, et ne faisaient avec eux qu’un seul et même peuple. — Dans la galerie des Hennis. Les Hermès étaient des statues de Mercure à piédestal carré, propre à recevoir des inscriptions.

[79] J’ai tâché de laisser aux inscriptions grecques, que j’ai trouvées dans Eschinc et dans Démosthéne, toute la simplicité qu’on leur connaît. Le mot grec, qui signifie inscription, est epigramma, dont noue avons pris notre mot a’iptgrainitu :. La plupart n’ont trouvé aucun sel, rien de piquant dans un iccueil intitulé : Anthologie^ ou Céo/ee d’épi• grammes grecques ; de sotte que, pour dire une épigramme sans pointe, Us ont dit une épigramme u la gvec^/uc. Je veux bien croire que lot