Page:Démosthène - Œuvres complètes, Auger, 1820, tome 5.djvu/262

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NOTES.

[103] L’histoirç ne dit pas à quelle occasion le roi de Perse écrivit nax Athéniens la leltre dont parle l’oraleur.

[104] Je n’ai trou’é d.ins l’iiistoire aucune trace des deux faits cili-s par Eschinc.

[105] Alexandre, roi des Molosses (peuple d’Kpire, dont la ville principale était Dodone, célèbre par le temple et l’oracle de Jupiter), avait porté la guerre en Italie, guerre qui à la fiu lui fut fatale. Ses armées furent mises en déroute, et il se vit contraint de prendre la fuite. Mais comme il traversait un fleuve à cheval, il fut percé d’un coup mortel. Sa mort n’assouvit pas la fureur de ses ennemis. Ils firent mille outrages à son cadavre ; et, après l’avoir mis en pièces, ils eurent bien de la peine à consentir que les tristes restes de ce malheureux roi fussent renvoyés dans ses états, et portés à Clcopâlre, sa femme. Ce fut dans une circonstance si douloureuse qu’on députa Ctésipbon, pour aller faire à cette reine affligée des complimens de condoléance. Quoiqu’un homme puisse avoir le talent de composer et de prononcer un compliment dans ces sortes d’occasions, sans avoir celui de plaider une cause, il faut croire iiéanmoins que les Athéniens, qui avaient la réputation de hicn dire, choisissaient alors des citoyens eo qui ils connaissaient le talent de la parole.

[106] Chabrias, Iphicratc et Timothée, trois fameux capitaines athéniens, connus surtout par les victoires que cite Eschinc dans cet endroit.

[107] Dracon, fameux législateur des Athéniens, pour leur inspirer l’horreur de rboraicide, avait ordonné, par une loi, qu’on exterminât les choses même inanimées, dont la chute causerait la mort d’un homme. Solon^ qui abolit les lois de Dracon j comme trop dures, ne toucha point à celles qui conœrnaient l’homicide, et les laissa dans toute leur force.

[108] Les crcrcictt du corfs et de l’e*prit, en grec, 4cs paicstres cl tes è’Cotes puMiques. Palestres, lieux où l’on occupait les yeuncs gens à la lutte, au pugilat et aux autres exercices. Ces exercices entraient dans le plan de leur éducation. C’est ainsi que chez nous on leur apprend à danser, à monter à cheval, à faire des armes, pour leur former le coros, ajiK•* qu’on a formé leur esprit. — Plus bas, l’étude de la fhilosopUie et dit lettres, en grec,’n jutKrut », musica, la musiqve. Ce mot se dici’il t ! • toutes les sciences ; sans doute parce que les premiers savaosel lir<••. à leur bonheur, les vertus morale » et civile ».