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Page:Démosthène - Œuvres complètes, Auger, 1820, tome 5.djvu/532

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NOTES.

parlerons… Je ne trouve dans ce discours aucun endroit où il soit parlé de l’article qu’annonce ici Démosthène ; à moins qu’il n’en soit parlé dans des pièces qu’il fait lire, comme attestant les charges publiques qu’il a remplies, pièces qui ne nous ont pas été conservées.

[36] On voit, par cet endroit et par quelques autres, que, quand on accusait quelqu’un, il fallait toujours avoir au moins la cinquième partie des suffrages, pour n’être pas condamné à une amende plus ou moins forte, ou à quelque autre punition plus considérable. — Cinq cents drachmes, deux cent cinquante livres.

[37] Dix talens, dix mille écus ; car il faut se rappeler que le talent valait mille écus.

[38] En grec, ne s’est réfugié dans Munychie. Munychie était un port de l’Attique. Diane y avait un temple célèbre, qui servait d’asile à ceux que l’on poursuivait pour dettes.

[39] Voyez, dans le Sommaire, les réflexions que nous avons faites sur cet endroit du discours,

[40] Archontes, magistrats d’Athènes, dépositaires de l’autorité souveraine ; ils succédèrent aux rois dans le gouvernement de l’état ; on en élisait neuf tous les ans. Le premier s’appelait simplement archonte ; nous en avons parlé plus haut, p. 517 : on a vu, dans le premier volume, les noms et les fonctions des autres.

[41] Nausiclès et Diotime, généraux athéniens, ne sont connus que par ce qu’en dit Démosthène. Il est parlé d’un Charidème dans le discours d’Eschine ; peut-être est-ce le même que celui-ci. Voyez, page 241, note 26. Démosthène, dans sa harangue sur la fausse ambassade, parle d’un Néoptolème, comédien fameux qui fut employé dans les affaires publiques. Celui dont il est parlé ici, n’était pas le même ; car dans la cinquième Philippique ou harangue sur la paix, il est dit expressément que Néoptolème, le comédien, s’était transporté en Macédoine, lui et toute sa fortune. — Philon, cité dans le décret suivant, inconnu d’ailleurs.

[42] On ne sait ni de quel fleuve, ni de quel combat il est ici question. — Salamine, ville de l’île de Cypre. On ignore quelle était cette expédition des Athéniens à Salamine.

[43] Panathénées, fêtes qui se célébraient à Athènes en l’honneur de Minerve ; il y en avait de deux sortes, les grandes et les petites, qui se célébraient à-peu-près avec les mêmes cérémonies : les petites chaque année, les grandes après quatre ans révolus. — Dans le combat gymnique, dans le combat de la lutte et du pugilat. — Les thesmothètes étaient des magistrats qu’on élisait tous les ans à Athènes, pour être les gardiens et les conservateurs des lois. On voit ici qu’ils étaient chargés quelquefois