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NOTES.

[7] Je n’ai pas rendu le mot grec ίσοτελών. Il y avait deux sortes d’étrangers établis à Athènes : μέτοικοι, ceux qui payaient la taxe appelée μέτοικιον ; ίσοτελείζ, ceux qui jouissaient des mêmes droits que les citoyens, excepté qu’ils ne pouvaient devenir magistrats.

[8] Treize mille ne font pas tout-à-fait le trentième de quatre cent mille. — Theudosie, ville du Pont, suivant Etienne et Harpocration. Ulpien dit que Leucon avait donné à ce marché le nom de sa sœur ou de son épouse.

[9] Ce temple était à l’entrée du Pont. On prétendait qu’il avait été bâti par les Argonautes, à leur départ pour la conquête de la toison d’or ; on l’appelait en grec simplement le temple, ίερον.

[10] Nous avons déjà parlé plus haut de l’échange. Nous avons dit que, lorsque quelqu’un était nommé pour remplir une charge onéreuse, il pouvait s’en dispenser, en indiquant une autre personne plus riche que lui. Si la personne indiquée refusait la charge, et prétendait être moins riche, il pouvait exiger d’elle un échange de tous leurs biens ; il fallait qu’elle subit l’échange, ou qu’elle remplît elle-même la charge.

[11] J’ai ajouté au grec, dans la personne de ses enfans, pour expliquer la pensée de l’orateur, et empêcher qu’il ne se contredise. Épiçerde était mort, et il dit plus bas, en propres termes, qu’il n’avait point profité pour lui-même des exemptions. — Cyrêne, ville de Libye ; elle passait pour avoir été bâtie par le Lacédémonien Battus. C’était la patrie de plusieurs philosophes célèbres.

[12] Les Athéniens étaient alors dans l’état le plus triste, et tout près de leur ruine totale.

[13] Nous avons fait mention, dans les volumes qui précèdent, de la tyrannie des Quatre-cents. Voyez, en particulier, tome 3, pag. 462. — Dans la retraite du peuple. Le peuple, sous la conduite de Thrasybule, se retira dans Phylé, et ensuite s’empara du Pirée, lors de la domination des trente tyrans dont nous avons déjà parlé plusieurs fois.

[14] Le combat, dont parle Démosthène, fut livré sous l’archonte Diophante, la seconde année de la quatre vingt-seizième olympiade. Xénophon le raconte assez an long dans son livre quatrième des Histoires Grecques.

[15] Antalcide, général de Lacédémone, fit avec les Perses, au nom de tous les Grecs, une paix qui était aussi honteuse pour ceux-ci que glorieuse pour ceux-là. On peut voir les articles du traité de cette paix dans l’Histoire Ancienne de M. Rollin, (tome IV, pag. 140, édit. de Paris, 1818, chez Garez, libr.)