deux le même nom : ces inconvéniens sont possibles, puisqu’il
a déjà essuyé quelques désagrémens en conséquence
de la ressemblance du nom. Il établit, par de nouvelles
preuves, le droit qu’il a au nom qu’il porte, et l’obligation
où est Béotus de garder le nom qui lui a été donné par
celui qu’il a forcé de le reconnaître pour son fils. Il détruit
les raisons qu’il peut alléguer, montre qu’il est de son avantage
à lui-même de ne pas prendre le nom de Mantithée,
lui fait de vifs reproches sur ses procédés à son égard, sur
toutes les chicanes qu’il lui fait, sur tous les procès qu’il
lui suscite. Il l’attaque par sa propre conduite ; et finit par
prier les juges de lui accorder sa demande, qui est aussi
juste que les prétentions de Béotus le sont peu.