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Page:Désaugiers - Chansons choisies, 1861.djvu/107

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L’un d’entre eux, qui sans cesse
D’amitiés me comblait,
M’accablait,
Un jour de ma princesse
M’enleva les appas,
Les ducats :
On redéfila,
On redétala,
On me replanta là…
Qu’ils sont polis, etc.

De mon argenterie
Je fis ressource, et crac
Dans un sac,
Vite à la loterie
Le magot fut donné :
Je gagnai…
On me reflatta,
On me refêta,
On me revisita…
Qu’ils sont polis, etc.

Une fièvre, soudaine
M’ayant glacé de son
Noir frisson,
Chez moi l’on vit à peine
Succéder le docteur
Au traiteur,
Qu’on redéfila,
On redétala,
On me replanta là…
Qu’ils sont polis, etc.