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Page:Désaugiers - Chansons choisies, 1861.djvu/95

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Était comme
On en voit peu.

Quoique maître d’un grand bien,
Et de famille fort bonne
Il faisait souvent l’aumône,
Et ne devait jamais rien.
Feu, feu, etc.

D’un habit de camelot
Il avait pris la coutume,
Prétendant que le costume
Ne prouve pas ce qu’on vaut.
Feu, feu, etc.

Au joug de l’hymen soumis,
On l’a vu du fond de l’âme,
Toujours préférer sa femme
À celles de ses amis.
Feu, feu, etc.

Enchanté de voir grandir
Ses trois garçons et sa fille,
Il promenait sa famille
Sans bâiller et sans rougir.
Feu, feu, etc.

Il bravait avec mépris
Nos usages et nos modes,
Et c’était aux plus commodes
Que mon sot donnait le prix.
Feu, feu, etc.

On le vit, lorsque des ans
Le poids vint courber sa tête,