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Page:Désaugiers - Chansons choisies, 1861.djvu/94

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 « Aime, ris, chante et bois,
Tu ne vivras qu’une fois. »

Quand, par une grâce insigne,
À l’homme un Dieu bienfaiteur
Accorda des sens, un cœur,
Une compagne, une vigne,
Il lui dit bien, je crois :
« Mortel, voilà ta consigne…
Aime, ris, chante et bois ;
Tu ne vivras qu’une fois. »

Froid pédant, sache donc rire ;
Garçon, hâte-toi d’aimer ;
Fillette, apprends à charmer ;
Toi, secondant mon délire
Oh ! mon luth ! sous mes doigts.
Dis à tout ce qui respire :
Aime, ris, chante et bois ;
Tu ne vivras qu’une fois. »




L’ORIGINAL SANS COPIE



Feu, feu
Monsieur Mathieu
Était un singulier homme ;
Feu, feu
Monsieur Mathieu