Page:Désaugiers - Chansons et poésies diverses de Désaugiers, 1842.djvu/135

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Ou quand, fragile et sonore,
Par le jus qui te colore
Tu ranimes nos désirs !

Et tic, et tic et tic, etc.

Au choc redoublé du verre,
Le vieillard au front sévère
Se déride, reverdit,
Et la belle qu'on adore
Paraît plus piquante encore
Quand avec elle on a dit :

Et tic, et tic et tic, etc.

La peste soit du bélitre :
Qui le premier de la vitre
Fonda le maudit abus !
Il nous vole par fenêtre,
Trente verres que peut être
Aujourd'hui nous aurions bus.

Et tic, et tic et tic, etc.

Vingt juifs, que le diable emporte !
Sont consignés à ma porte,
Peut-être à la vôtre aussi ;
Mais, morbleu ! je me résigne,
Et lèverai la consigne
Dès qu'ils sonneront ainsi :

Et tic, et tic et tic, etc.

O vous poissons, volatiles,
Quadrupèdes et reptiles,
Combien vous devez pester!
Quand le hasard vous rassemble,
Vous avez beau boire ensemble,
Vous ne pouvez pas chanter :

Et tic, et tic et tic, etc.

Gloire au soldat intrépide
Qu'à l'honneur le tambour guide !
Mais je n'en suis point jaloux :
Rlantanplan répand l'alarme ;