Page:Désiré Danton - Géogénie, étude sur l’origine et la formation de la terre.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 24 —

conde puissance et du suprême génie de l’Être qui a formé et coordonné ces mondes, dont chaque globe et chaque atome sont l’objet d’une science égale et d’une égale sollicitude ?


Après avoir interrogé le passé de notre planète dans la rapide étude qui précède, examinons si nous pouvons pressentir ce que l’avenir lui réserve.

Il serait difficile, croyons-nous, de déduire cet avenir avec le même degré de certitude, car, là où l’expérience et l’observation font défaut, le doute reprend son empire. Négligeant, d’ailleurs, les chances d’une rencontre possible avec le noyau d’une comète, ou de l’interposition d’un nuage cosmique entre le soleil et la terre, ce qui est également possible et glacerait aussitôt notre pauvre petit globe, nous devons observer : que l’inclinaison variable de l’axe de la terre sur le plan de l’écliptique et qui modifie l’état thermique de ses différentes parties : le refroidissement constant, quoique à peine appréciable, que subit notre planète, et les révolutions géologiques qui doivent être la conséquence de sa contraction : la nature des espaces interstellaires vers lesquels se dirige notre système solaire, sont autant de causes qui peuvent influer puissamment sur l’état du globe terrestre, et y apporter les plus grandes perturbations. En se bornant même aux conditions de la vie contemporaine à sa surface, et abstraction faite de toute perturbation violente, si nous