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Que nous prodigua sa faveur :
Notre erreur fut assez punie
Par l’implacable tyrannie
Du Mamelouk usurpateur.

Chœur.


Le grand Alla de nos murailles
Écarte son bras irrité :
Du grand arbitre des batailles ;
Adorons l’auguste bonté.

Des favoris de la victoire
Quel guide a dirigé les pas ?
Qui sauva leurs jours et leur gloire
Et de l’envie et des combats ?
C’est Alla dont la main puissante
Devant leur flotte triomphante
Des mers abaissa le trident ;
C’est Alla qui, charmant nos peines,
Voulut enfin briser nos chaînes
Par les braves de l’Occident.

Chœur.


Le grand Alla de nos murailles, etc.

Les Beys d’une folle espérance
Avaient enivré leurs guerriers ;
Ils avaient mis leur confiance
Dans leurs impétueux coursiers :