Page:D’Anjou - Vagues d’amour, 1918.djvu/9

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avait une chambre, chaque fois qu’il venait à terre, examinait lui aussi, ce soir-là, l’état du ciel qui, après la tempête commençait à se rasséréner peu à peu. Il aperçut la chute du ballon, mais au lieu d’aller se coucher, comme M. Hallay, il descendit sur la plage, réveilla un matelot de sa connaissance pour se porter dans une barque


Elle éprouvait un immense besoin de repos.
















au secours des voyageurs qu’il soupçonnait devoir être dans la nacelle.

Le silence et l’obscurité à l’entour étaient complètes. Les deux matelots partirent. L’île des Evins marquait sa silhouette haussée en ombre. Pas un rayon de lune, des nuages. Seul, le phare de la grande côte indiquait le récif.