Page:D’Archiac - Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique - Tome 1.djvu/376

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des couches qu’il considérait comme telles n’étaient pas le véritable terrain de transition de Werner. C’était une erreur générale alors de prendre pour tel tout ensemble de roches schisteuses ou calcaires, d’une teinte foncée, dures, d’un aspect ancien, en couches plus ou moins redressées et placées à peu de distance des roches cristallines, caractères que l’on sait aujourd’hui pouvoir se rencontrer surtout dans les grandes chaînes, aussi bien dans des dépôts secondaires et tertiaires que dans ceux qui sont plus anciens. On ne comprenait pas non plus que pour classer des roches dans le terrain de transition, ne fût-ce que par leurs caractères pétrographiques et stratigraphiques, il fallait déterminer aussi sa limite supérieure ou la base du terrain secondaire, et c’est ce que l’on ne faisait pas plus dans les Pyrénées que dans les Alpes.
Auteurs.

Il nous suffira de rappeler brièvement les publications suivantes, qui n’ont apporté dans la science que des faits de détail sans vues générales, des observations sans conclusions possibles d’une importance quelconque. Ainsi Dralet, dans sa Description des Pyrénées considérées principalement sous les rapports de la géologie, de l’économie politique, rurale, forestière, etc.[1], a donné un certain nombre d’altitudes ainsi que le résultat de recherches sur la température et les caractères physiques de la chaîne dont il décrit les mines, les carrières et autres exploitations. Reboul[2] a publié un mémoire sur les positions respectives des calcaires, des granites, des schistes argileux et des roches siliceuses au Marboré et au Mont-Perdu ; Noguès[3], une notice sur son voyage des bains de Barége à Gavarnie ; Pasumot, son Voyage physique dans les Pyrénées en 1788 et 89 ; Vidal et Reboul[4], les nivellements exécutés en 1780 et 90, opérations à la suite desquelles le Mont-Perdu fut dépouillé de la suprématie que lui enleva la Maladetta, visitée plus tard par L. Cordier[5].

  1. 1 vol. in-8 ; 1813.
  2. Mém. lu à l’Académie de Toulouse, 1788.
  3. In-8. Tarbes, 1813.
  4. Mém. de l’Acad. de Toulouse, vol. IV, p. 1
  5. Journ. des mines, au XII.