du lac séléniteux, et n’eût connu dès ce temps l’art de forger le fer. Les gypses des Sion, de Granges et des autres localités du Valais, ceux d’Aix et des autres points de la Provence, comme ceux de Brizembourg, près Cognac, auraient tous la même origine que la pierre à plâtre des environs de Paris.
De Lamanon a décrit aussi un os provenant d’un très-grand
animal qu’il croit être un cétacé, et qui avait été trouvé à Paris
dans une couche de glaise au-dessous de la rue Dauphine[1].
Partie sud
Si nous nous éloignons un instant de cette ville vers le sud, nous verrons que, dans le même temps, l’abbé Giraud-Soulavie s’occupant de l’histoire naturelle des environs de Malesherbes[2], décrivait, mieux que ne l’avait fait de Lassone, les grès et les sables qui constituent la base des collines et des plateaux qui s’étendent de Milly à Étampes. Il signale au-dessus des grès une couche de pierre à fusil (c’est un grès lustré), en blocs irréguliers, surmonté d’une couche de calcaire qui recouvre le tout. Il croit avoir reconnu la présence d’une Bélemnite dans le grès, mais il n’est point frappé des caractères particuliers du calcaire lacustre. La description du grès quartzeux, parfois calcarifère, est d’ailleurs exacte. Après le dépôt de ces diverses couches, les plateaux furent sillonnés par les eaux pluviales, qui tracèrent les vallées actuelles, et la végétation vint recouvrir le sol.
Plus au sud encore, Defay[3] signale la découverte de nombreux ossements fossiles à Montabuzard, commune d’Ingré, sur la rive droite de la Loire, à une Iieue d’Orléans. La carrière présentait la coupe suivante :
1o Terre végétale | 2 | à | 3 | pieds. | |
2o Calcaire en petits fragments | 12 | à | 15 | ||
3o Calcaire en bancs continus | 5 | à | 6 |
C’est dans l’assise no 3 que de 1778 à 1781 furent recueillis des ossements que l’auteur rapporte à l’Hippopotame, au Cerf,