de la Seine, Marcel de Serres en admet deux plus récentes : l’une qui avait pour type les calcaires de Montredon, et l’autre, développée aussi aux environs de Montpellier, sur divers points du département de l’Hérault, puis aux environs d’Anduze, de Mende, de Lodève, dans la vallée du Rhône, près de Lyon, etc.
Nous réunirons, dans cette section, ce que nous avons à
dire sur les travaux des zoologistes du commencement de ce
siècle, qui ont traité des animaux fossiles d’une manière plus
ou moins étendue et à des points de vue différents. Nous rappellerons
d’abord quelques publications particulières à certaines
familles et à certains genres d’invertébrés, puis nous passerons
aux ouvrages plus importants, dans lesquels les fossiles ont été
considérés, soit comme faisant partie de la série animale, soit
en eux-mêmes et d’une manière spéciale.
Bélemnites.
Sage[1], remontant jusqu’à Ehrhart[2], qui regardait les Bélemnites comme des coquilles voisines du Nautile et de la Spirule, semble adopter sa manière de voir ; il croit les reconnaître dans les dactyli Idæi de Pline, et en distingue onze formes particulières. J. A. de Luc[3] les considère aussi comme des céphalopodes, mais il diffère du précédent quant à leurs rapports avec les Orthocératites. Faure Biguet[4] se prononça aussi dans ce sens ; mais, par une étude plus attentive et plus détaillée avec des matériaux plus nombreux, il commença à distinguer les espèces. Il en caractérisa 20, rangées sous les désignations de comprimées, cylindriques et coniques, provenant toutes des environs de Die et de Lyon, mais sans aller toutefois jusqu’à
- ↑ Journ. de phys., vol. LI, p. 364 ; 1800. ─ Ibid., vol. LVIII, p. 458 et 459 ; 1804.
- ↑ De Belemnitis suevicis dissertatio, in-4, 1724.
- ↑ Journal de phys., vol. LII, p. 360. — Ibid., vol. LVIII, p. 181 ; 1804.
- ↑ Considérations sur les Bélemnites, etc. Lyon, 1810. — Mém. de minér. et de géologie, vol. I, p. 1. Lyon, 1819.