puissance et de la plus grande facilité à échapper aux actions destructrices, mais de la diminution de la sensibilité dont ces organismes sont doués.
(P. 96.) Bien que la température de l’océan soit plus égale que celle de l’atmosphère, ses eaux sont susceptibles de changements climatologiques, importants par leurs effets sur la répartition des êtres organisés. Ces changements, plus fréquents et plus prononcés près de sa surface, y agissent aussi davantage ; mais, dès que l’on reconnaît que la vie animale, au lieu d’être bornée à quelques centaines de mètres, peut atteindre les plus profonds abîmes, l’extension des limites soit au-dessus, soit au-dessous du niveau des mers, devient presque égale dans les deux sens. On doit supposer qu’il y a, dans ces grandes profondeurs, des espaces inhabités comme sur la terre ; mais on peut également admettre qu’ils ne sont pas plus grands dans un cas que dans l’autre.
Nous ne savons sur quelles données expérimentales ni sur
quelles séries d’observations l’auteur a établi l’espèce de tableau
(p. 95) dans lequel il met en regard les causes qui agissent
sur la distribution de la vie terrestre et de la vie marine.
Huit causes sont énumérées de part et d’autre, et leur influence
relative évaluée en fractions du nombre 1000. Nous
ferons remarquer que, en évaluant, par rapport aux animaux
terrestres, l’influence de la température à 400 et celle de la
configuration et de la composition de la surface à 150, l’auteur
est complètement en désaccord avec ce que nous avons dit
plus haut (p. 159, 167). Les autres chiffres nous paraissent trop
empiriques aussi pour être, quant à présent, de quelque utilité
dans la pratique.
températures.
Il compare ensuite la différence des températures sur les émergées et dans les eaux, et remarquant que celles de l’océan et de l’atmosphère sont dues en grande partie aux mêmes causes, leur chaleur provenant de la même source, on doit trouver dans la mer une ligne de température constante plus ou moins analogue à celle de l’atmosphère, bien que l’espace situé au-dessus et au-dessous de ces lignes limites soit