brun olive se prolongeant au dehors par des pseudopodes qui ressemblent à ceux des Actinophrys et qui passent par les ouvertures dont la coquille est percée. Celle-ci offre souvent des prolongements spiniformes qui lui donnent l’aspect le plus singulier, comme on peut en juger par la figure ci-dessous représentant des polycistinées mêlées à des diatomacées et à quelques rhizopodes, dans un échantillon de la terre siliceuse de la Barbade (Podocyrtis, Lychnocanium, Encyrtidium, Diclyospyris, etc, ).
a Podocyrtis mitra. — b. Rhabdolilhun sceptrum. — c. Lychnocaniun fulciferum. — d. Encyrtidium tubulus. — e. Flustrella concentrica. — f. Lychnocanium lucerna. — g. Encyrtidium elegans. — h. Dictyospyris clathrus. — i Encyrtidium Mongolfieri — k Stephanolithis spineacens. — l. S. nodosa. — m. Lilhocyclia ocellus. — n. Cephalaliths sylvina. — o. Podocyrtis cothurnata. — p. Rhabdolithis pipa.
Les polycystinées sont aussi répandues dans la nature que les rhizopodes ou foraminifères, et elles y jouent, en réalité, un rôle tout aussi important ; mais elles ont été longtemps méconnues à cause de leur extrême petitesse. Découvertes d’abord par M. Ehrenberg, à Cuxhaven, dans la mer du Nord, on n’a pas